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DES MACHINES ET DES HOMMES
1880Une photo des toutes premières années de la mine Jeffrey illustre bien la méthode d'extraction employée. Le travail était exécuté à bras d'hommes avec, comme seuls outils: des masses, des fleurets, des pelles, des coins, des pics, des chaînes, des treuils à manège et des cribles manuels. Le seul explosif disponible était la poudre noire qu'on pouvait se procurer à Windsor par la Compagnie Hamilton Powder. | 1890Les gobblers... assis sur leur chaudières. Ils prennent une pause pour la photo. Ils étaient chargés de recueillir à "la main" les veines de minerai les plus longues. | 1900Un groupe de travailleurs s'apprêtant à débuter leur journée de travail. L'enlèvement du mort-terrain demeure essentiellement une tâche ardue qui se fait à la pelle et avec l'aide des chevaux. |
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1910Les locomotives entraînant le transport du minerai ont été présentes dès 1897 jusqu'à la fin des opéraitons. | 1920C'est H. K. Sherry, alors un jeune ingénieur à l'emploi de la Canadian Johns-Manville, qui deviendra directeur général de la mine Jeffrey en 1937, qui aurait conçu la première perforatrice capable de percer des trous de plus de 15 mètres sur les niveaux. La photo montre une des foreuses au travail en 1928. | 1930En 1937, la C. J. M. achète de la Corporation Beauharnois une pelle mécanique électrique pesant 750 tonnes et ayant une capacité de 8 verges cubes. À ce moment-là, ce sera la plus imposante pelle mécanique en usage au Canada. Cette pelle, avec un mât de 28,5 mètres pouvait faire des prouesses comme le montre la photo. |
1940Voici une photo de la mine à ciel ouvert en 1940. Les bancs en spirale sont complétés. La pelle au centre de la photo porte le no 96. C'est la plus grosse pelle mécanique utilisée au Canada. Elle avait servi au creusement du canal Beauharnois et avait couté 149 000$ en comptant les modifications faites à l'atelier mécanique. Cette pelle pouvait travailler sur un banc et déverser sa charge sur le banc au-dessus. Le clocher à l'arrière-plan est celui de l'église Saint-Aimé. | 1950De 1952 à 1962, on a exploité une mine souterraine. Avec la profondeur croissante du puits minier, le hallage par train devenait plus compliqué. Voici la salle à manger à 750 pieds de la surface où les travailleurs se réfugiaient aux heures de repas. | 1960Le système de bennes en pleine opération à la Mine Jeffrey, à l'automne de 1962. Cette méthode prévoit donc la pose de rails inclinés sur lesquels des bennes roulantes de 35 tonnes pourront atteindre les concasseurs situés près de la surface. À noter que les bennes fonctionnent à contre-poids, c'est-à-dire que lorsque l'une est hissée pour être vidée, l'autre redescend avec le résultat que le treuil n'a qu'à monter le poids du minerai. |
1970Voici le Moulin 6 inauguré en juillet 1973. Cet édifice, haut de 62 mètres, contient 3 unités de production distincte: une pour le séchage, bien identifiable grâce à ses sept cheminées, une autre dans la partie centrale de l'immeuble où s'exécute l'enrichissement du minerai et finalement à l'arrière, où est installée l'usine de concassage secondaire. À gauche de la photo, on peut apercevoir une partie de la 2e manufacture et à droite, l'entrepôt de minerai sec d'une capacité de 30 000 tonnes. | 1980Les techniques de dynamitage et les types d'explosifs ont continué de se transformer au cours des ans. Ici, un camion spéciale décharge dans des trous de forage un mélange de nitrate d'ammoniaque et d'huile diésel. La méthode employée est de type dynamitage séquentiel. Comme le nom l'indique, ce nouveau type de dynamitage se fait en séquences, car tous les trous d'un même secteur explosent d'une façon successive à une fraction de seconde les uns des autres. | 1990Le 17 octobre 1996 avait lieu l'annonce officielle du début des travaux de la mine souterraine de mine Jeffrey. Pour l'occasion, Bernard Coulombe, président-directeur de J.M. Asbestos recevait la visite de plusieurs invités de marque parmi lesquels: madame Denise Carrier-Perreault; monsieur Normand Provost; monsieur René Dufour et monsieur André Jacob, surintendant de projet pour TALPA. |
2000L'érection du chevalement du puits No 3 a été un travail rapide. Il a débuté le 9 juin 1997. On avait utilisé 121 tonnes d'acier d'armature et 1 200 mètres cubes de béton. Il a une hauteur totale de 66,5 mètres et est capable d'accueillir 2 "skips" ou bennes d'une capacité de 35 tonnes pouvant monter en surface un maximum de 22 000 tonnes de minerai par jour. | 2010Assèchement du fond de la mine. Les pontons envoient l'eau aux pompes. |
"Des machines et des hommes"
Les décennies d'exploitation de la Mine Jeffrey.
1879-2012
Cette exposition photographique présentant l'histoire et l'évolution de la Mine Jeffrey, met en lumière les différences et les ressemblances existant entre le hier et l'aujourd'hui. Au travers du passage du temps, de décennies en décennies, venez apprécier les souvenirs des travailleurs de la mine. Depuis le pic et la pelle jusqu'aux camions 350 tonnes; depuis la locomotive jusqu'au traitement de la fibre, vous découvrirez comment ces millions de tonnes de minerai sont sortient de terre.
Asbestos
Histoire
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